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15 novembre 2023 3 15 /11 /novembre /2023 19:50

 

Virgina Woolf en 1927.

Le hall d'entrée était frais comme un caveau. Mrs Dalloway porta la main à ses yeux. Lucy, la femme de chambre, referma la porte, et, en entendant le bruissement de ses jupes, Clarissa eut l'impression d'être une religieuse qui a quitté le monde et sent se refermer sur elle les voiles familiers et les antiennes de l'office traditionnel. La cuisinière sifflotait dans la cuisine. Elle entendit le cliquetis de la machine à écrire. C'était sa vie, et inclinant la tête vers la table du hall d'entrée, comme dans une attitude de soumission, elle se sentit bénie, purifiée, et se dit, tout en prenant le bloc-notes où était inscrit un message téléphoné, que des moments comme celui-ci sont des bourgeons sur l'arbre de la vie ; ce sont des fleurs de l'ombre, se dit-elle ( comme si une rose ravissante s'était ouverte pour ses seuls yeux ) ; elle ne croyait absolument pas en Dieu ; mais on doit d'autant plus, dans la vie quotidienne, se dit-elle, tout en prenant le bloc-notes, payer sa dette vis-à-vis des domestiques, oui, et des chiens, et des canaris, et surtout vis-à-vis de Richard son mari, qui était le fondement même de tout cela - des bruits joyeux, des lumières vertes, même de la cuisinière qui sifflotait, car Mrs Walker était irlandaise et elle sifflotait toute la journée -, on doit payer sa dette pour tout ce trésor secret de moments exquis, soulevant le bloc-notes, avec Lucy debout à ses côtés, qui tentait de lui expliquer que...

   " Madame, Mr Dalloway..."

   Clarissa lut sur le bloc-notes : "Lady Bruton désire savoir si Mr Dalloway viendrait déjeuner chez elle aujourd'hui."

   "Madame, Mr Dalloway m'a dit de vous dire qu'il déjeunerait dehors."

   " Oh ", dit Clarissa, et Lucy partagea avec elle, comme Clarissa l'y invitait, sa déception ( mais pas le petit coup au cœur ) ; sentit leur entente ; saisit l'allusion ; comprit comment on aime dans la grande bourgeoisie ; esquissa pour elle-même, avec sérénité, l'image d'un avenir doré ; et, prenant l'ombrelle de Mrs Dalloway, la manipula comme une arme sacrée qu'une déesse déposerait après s'être convenablement acquittée de ses devoirs sur le champ de bataille, et alla la déposer dans le porte-parapluies.

   " Ne crains plus, dit Clarissa. Ne crains plus la chaleur du soleil. " car le choc d'apprendre que Lady Bruton avait invité Richard à déjeuner sans elle, faisait frissonner le moment qu'elle venait de vivre, comme une plante au bord de la rivière ressent le choc de la rame qui passe et frissonne ; de même elle fut ébranlée ; de même elle frissonna.

   Milicent Bruton, dont les déjeuners avaient la réputation d'être extraordinairement amusants, ne l'avait pas invitée. Aucune jalousie vulgaire ne pouvait la séparer de Richard. mais elle craignait le temps lui-même, et lisait sur le visage de Lady Bruton, comme sur un cadran solaire taillé dans la pierre indifférente, l'amenuisement de la vie ; le fait qu'année après année, sa propre part s'amoindrissait ; que la marge qui restait n'était plus capable, comme dans les années de sa jeunesse, de s'étirer, d'absorber les couleurs, les sels, les tons de l'existence...

   Elle posa le bloc-notes sur la table du hall d'entrée. Elle se mit à gravir lentement l'escalier, la main sur la rampe, comme si elle venait de quitter une soirée où telle ou tel ami puis tel autre lui avait renvoyé sans écho l'offre de son visage, de sa voix, qu'elle avait refermé la porte et qu'elle était sortie pour se retrouver seule, devant la nuit redoutable, ou plutôt, pour être exacte, devant la lumière indifférente de ce prosaïque matin de juin ;  adoucie pour certains par la douce lumière des pétales de rose, elle le sentait, elle le savait, tandis qu'elle s'arrêtait un instant près de la fenêtre ouverte de l'escalier qui laissait pénétrer le bruit des stores qui claquaient, des chiens qui aboyaient ; qui laissait, se disait-elle, se sentant soudain fanée, vieillie, la poitrine creuse, pénétrer la journée qui s'émiettait, qui s'éventait, qui fleurissait, dehors, par la fenêtre, s'échappant de son corps et de sa cervelle qui lui faisaient soudain défaut, puisque Lady Bruton, dont les déjeuners avaient la réputation d'être extraordinairement amusants, ne l'avait pas invitée..."

 

Virginia Woolf, extrait de "Mrs Dalloway", 1925, Éditions Gallimard 1994 et 2020.

 

Du même auteur, dans Le Lecturamak : 

 

 

 

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13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 17:15

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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 16:37
David Lodge par Alison Bryan, 2008

Quand Tessa apprit à Edward que Violet était dans un hôpital psychiatrique, il en fut désolé mais pas vraiment surpris. la moitié des patients qu'il voyait aujourd'hui souffraient apparemment de maladies mentales ou psychosomatiques et une grande proportion de ses ordonnances prescrivaient des tranquillisants.  Michael et Miriam, qui avaient lu R.D. Laing et Ivan Illich, se moquaient de lui à ce sujet.

   - Je ne peux pas prescrire le bonheur, pourtant c'est ce que réclament généralement mes patients, dit-il, donc j'ordonne du Valium à la place.

   - Comment penses-tu que la race humaine se débrouillait avant que le Valium ne fût inventé ? interrogea Miriam.

   - Voilà une bonne question, reconnut-il. Bien entendu il y avait l'alcool, le Laudanum, etc. Mais je me demande parfois s'il n'y a pas eu récemment un bond énorme dans l'attente de bonheur de l'être humain moyen. Autrefois, notre homme moyen se contentait d'avoir le ventre plein une fois par jour et de ne pas tomber malade. Aujourd'hui, chacun s'attend à être heureux et en bonne santé. On veut réussir, être admiré et aimé à chaque instant. naturellement les gens sont déçus et ils deviennent cinglés..."

 

 

David Lodge, extrait de "Jeux de maux" 1980, Éditions Pâyot et Rivages, 1993 pour la traduction française.

 

Du même auteur, dans Le Lecturamak :

 

SUR LE NET : 

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 11:58

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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 23:21
Martin Amis, photo L. D. Moore

" Lorsque les gens demandent :  "Qu'aviez-vous l'intention de dire dans ce roman ? ", la réponse à la question est, bien sûr, le roman, les quatre cents  soixante-dix pages du roman. Mais pas un slogan à imprimer sur un badge ou un tee-shirt. C'est une des faiblesses humaines que de réduire les choses à un slogan ou à une personnalité, mais j'ai l'impression d'avoir ouvert la brèche à ça... à la personnalité qui se met en travers du roman...

Ce qui est intéressant, lorsque vous avez des séances de signature avec d'autres écrivains et que vous regardez les files d'attente devant les tables, c'est que vous pouvez repérer des types humains précis, dans ces files. J'ai fait une de ces séances avec Roald Dahl et des divisions humaines assez prévisibles ont pu être observées. Pour lui, beaucoup d'enfants, beaucoup de parents d'enfants. Pour Julian Barnes, la file semblait plutôt constituée de personnes relativement à l'aise, des professions libérales. Ma file d'attente est toujours pleine de, enfin vous voyez bien, de types louches aux yeux fous et de gens qui me fixent très intensément, comme si j'avais pour eux un message spécifique. Comme si je ne pouvais pas ne pas savoir qu'ils m'ont lu, que cette dyade, ou symbiose, lecteur-écrivain a été si intense que je ne peux que la connaître aussi...

 

Nabokov a dit quelque chose comme : "Je pense comme un génie, j'écris comme un homme de lettres distingué et je parle comme un idiot" La première et la troisième proposition sont vraies pour tout le monde. Ainsi que de nombreux écrivains l'ont montré, des gens apparemment ordinaires, mal structurés, et non instruits ont des pensées mystiques et poétiques qui ne parviennent tout simplement pas à trouver leur expression. À quoi de mieux un écrivain pourrait-il s'employer que de les exprimer pour eux ? Ils disent que tout le monde porte en soi un roman mais que ce roman ne s'écrit pas souvent..."

 

extrait d'interview de Martin Amis dans l'ouvrage Paris Review les entretiens volume 2 Christian Bourgois, 2011

 

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 18:05
Joseph Conrad

Un paquebot avait fait escale dans la rade cet après-midi-là, et la salle à manger de l'hôtel était encombrée de gens qui avaient dans leur poche un billet pour un tour du monde à cent livres. Il y avait des couples bourgeois dont les voyages ne semblaient pas dissiper l'ennui qu'ils s'inspiraient réciproquement ; il y avait des petits groupes, des groupes plus importants, des isolés qui dînaient avec dignité, où s'empiffraient bruyamment ; mais tous pensaient, conversaient, plaisantaient ou se disputaient, comme ils avaient coutumes de le faire chez eux, aussi stupidement fermés à toute impression nouvelle que les malles disposées dans leur chambre à l'étage. Dorénavant, ils seraient étiquetés comme des gens ayant visité tel ou tel lieu, exactement comme leurs bagages. Ils seraient enchantés de ce signe distinctif attaché à leur personne, et garderaient les étiquettes collées à leurs valises comme un témoignage, comme l'unique trace permanente de leur tentative d'enrichissement personnel. Les serveurs noirs allaient et venaient sans bruit dans la vaste salle au plancher rutilant. De temps à autre, on entendait le rire d'une jeune fille, aussi vide et innocent que son cerveau ; ou, dans une brève interruption des bruits de vaisselle, quelques mots prononcés d'une voix négligemment affectée par quelque bel esprit brodant pour le plaisir d'une tablée hilare sur l'histoire piquante d'un récent scandale à bord. Deux vieilles filles, touristes endimanchées pour séduire, consultaient le menu d'un air réprobateur en murmurant entre elles de leurs lèvres fanées, avec des visages inexpressifs, tels deux somptueux épouvantails."

 

Joseph Conrad : extrait de "Lord Jim", 1900, Éditions Autrement 1996.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lord_Jim_(roman)

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 18:33
Bertrand Russell, 28 novembre 1957, photographie Onedward / Anefo
Bertrand Russell, 28 novembre 1957

La soumission passive à la sagesse de l'enseignant est naturelle à la plupart des garçons et des filles. Elle ne requiert aucun effort de raisonnement autonome, elle semble rationnelle, puisque le maître en sait plus que ses élèves, et permet de gagner ses faveurs s'il ne s'agit pas d'une personne très exceptionnelle. Mais l'habitude de l'acceptation passive a des conséquences désastreuses pour le restant de l'existence. Elle mène les gens à rechercher un chef et à accepter comme tel quiconque est installé dans cette fonction. Elle assied la domination des Églises, des gouvernements, des appareils de parti et de toutes les structures de pouvoir trompant le commun des mortels dans le but de perpétuer les vieux systèmes nocifs pour eux-mêmes et pour le pays. Même si les système éducatif l'encourageait, l'indépendance d'esprit serait peu-être assez rare ; mais elle serait plus présente qu'actuellement...

   On me rétorquera que la joie de l'aventure intellectuelle est peu fréquente, que peu sont en mesure de l'apprécier et que l'enseignement ordinaire ne peut prendre en compte une denrée aussi aristocratique. Je ne partage pas cette opinion. La joie de l'aventure intellectuelle est beaucoup plus fréquente chez les jeunes que chez les hommes et femmes adultes. Chez les enfants, elle est très répandue et se développe naturellement à cet âge des chimères où l'on joue à faire semblant. Elle ,est plus rare dans la suite de la vie parce que tout est conçu pour la tuer par l'éducation. Les hommes craignent la pensée plus que tout sur terre - plus que les destructions, plus que la mort même. La pensée est subversive et révolutionnaire épouvantablement destructrice ; la pensée est sans concession envers les privilèges, les institutions en place et les habitudes confortables ; la pensée est anarchique elle est sans foi ni loi, indifférente à l'autorité, elle ne se soucie pas de la sagesse éprouvée des générations précédentes. La pensée, la vraie, contemple sans effroi la fosse du diable. Elle voit l'homme tel qu'il est : fragile atome, entouré d'insondables profondeurs de silence ; et pourtant elle se tient fièrement, impassible comme si elle était la maîtresse de l'Univers. La pensée est grande et rapide et libre, elle éclaire le monde, elle est la plus haute gloire de l'humanité.

 Si la pensée devient le bien commun et cesse d'être le privilège de quelques-uns, nous en aurons fini avec la peur. C'est la peur qui entrave les humains : celle de voir leurs précieuses croyances se révéler illusoires, celle de voir les institutions qui les gouvernent se révéler nocives, celle de se voir eux-mêmes moins dignes de respect qu'ils le pensaient."

 

 

Bertrand Russell : extrait de " L'Éducation en tant qu'institution politique". Texte paru dans The Atlantic en juin 1916. Magazine Books n°100, septembre 2019

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 17:07
John Le Carré, forum culturel Hambourg 2008.
John Le Carré, 2008

" Je vis dans un petit coin désolé d'Angleterre, où les effets déplorables de ce que je considère être une façon déplorable de gouverner - au niveau central - se font sentir en détail dans l'agriculture, la pêche, les communications et les transports, tous ces domaines. Ma définition d'une société décente est une société qui s'occupe d'abord de ses perdants et qui protège ses faibles. Ce que je vois dans mon pays, progressivement, avec les années, c'est que les riches sont devenus  plus  riches et les pauvres plus pauvres. Les riches sont devenus indifférents, pris dans une philosophie de l'avidité, et les pauvres sont de plus en plus désespérés parce qu'on ne s'occupe pas d'eux comme il faudrait. C'est en fait ce qu'il se passe dans bien des pays occidentaux. Votre pays, me dit-on , n'en est pas à l'abri."

 

John Le Carré : extrait d'entretien pour Paris Review, 1996.

Paris Review anthologie volume 2, Christian Bourgois, 2011

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6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 11:15

Il y a un conte de fées sur un prince et des pierres noires. Au sommet d'une montagne de cristal se trouve une

Jeanette Winterson photo mariusz kubik
Jeanette Winterson

princesse, c'est-à-dire l'objet qui a la plus haute valeur, l'objet désiré. Le prince, le héros, le sujet en quête, veut atteindre la princesse, cet objet de très grande valeur. Il commence à escalader la montagne, qui est en cristal et donc extrêmement glissante et difficile. Pendant un temps, il se débrouille bien. Puis ces pierres noires qui sont sur son chemin se mettent à parler et elles disent : " Tu es idiot. Pourqupoi grimpes-tu cette montagne ? Tu n'arriveras jamais au sommet. En tout cas quand tu arriveras au sommet, cela ne vaudra pas le coup, il n'y a rien." Ou alors : " Tu vas mourir de soif, tu vas mourir de faim. " Cela continue durant toute l'ascension  ; il devient de plus en plus déprimé, et il pense : " Je n'arriverai jamais, jamais au sommet. " Ensuite, bien sûr, le héros finit par arriver au sommet et libère la princesse. Il regarde derrière lui et se rend compte que les pierres noires étaient les âmes de tous ceux qui avaient échoué avant lui et qui ne voulaient donc pas que quelqu'un d'autre réussisse, parce que la seule chose qui les justifiait était leur échec. C'est une histoire utile si vous êtes écrivain, parce que la route est pleine de pierres noires. Tout ce que vous savez, c'est qu'il y a cette chose de très grande valeur, inestimable, que vous voulez continuer à tenter d'atteindre. Chaque fois , en grimpant la roche glissante, sans aucune impression que vous allez y arriver, vous devez simplement vous boucher les oreilles et continuer à grimper."

 

Jeanette Winterson : extrait d'entretien pour Paris Review, 1997. Paris Review anthologie, volume 2, Christian Bourgois, 2011

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanette_Winterson

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 11:12
Willy Stöwer  (1864–1931)Stöwer_Titanic_(colourized).jpg
Willy Stöwer (1864–1931)Stöwer_Titanic_(colourized).jpg

" En fait, je n'aime pas que les choses soient trop évidentes, je n'aime pas non plus trop expliquer les choses. Dans Sombre dimanche, une des femmes se brise le cou et meurt. Je ne voulais pas que le lecteur sache laquelle, parce que je ne le savais pas moi-même... Cela aurait pu être n'importe qui, et le lecteur aurait pu choisir. Dans les premiers livres je savais plus ou moins ce que je faisais parce que les choses tournaient autour de ma mère, de mon père et de mes tantes... Lorsqu'il s'est agi d'écrire sur Scott, sur le Titanic , sur la Crimée, je ne savais plus ce que je faisais. Mais je savais comment tricoter l'intrigue...

  Lorsque j'écris, je travaille jour et nuit. Je ne sors pas. Il m'arrive de ne pas me coucher, mais de simplement faire un somme sur le canapé. Souvent, je ne prends pas de bain, parce que le plaisir de prendre un bon bain après cinq jours, et de me laver les cheveux, me revitalise. Je fume, mais je ne bois pas. Lorsque j'écris des articles pour les journaux, il m'arrive de boire un verre, ou si je suis bloquée dans un livre, je peux boire un coup. Je vis comme ça jour et nuit pendant quatre mois, et puis c'est fini, le livre est terminé et je prends un bon bain...

 

  Mon mari, Austin Davies, a été le professeur de John Lennon à la Liverpool Art School. En fait, le soir où nous nous sommes séparés, mon mari donnait une fête chez nous à laquelle étaient venus les Beatles, John Lennon, Stuart Sutcliff - celui qui est mort - et je ne me rappelle plus qui. La fête a duré trois jours et trois nuits ; je suis partie m'installer au bout de la rue chez une amie avec les enfants, et nous avons par la suite divorcé à l'amiable. Je n'ai jamais revu les Beatles..."

 

Beryl Bainbridge : extrait entretien réalisé en 2000 . Paris Review Anthologie volume 2, Christian Bourgois, 2011

https://en.wikipedia.org/wiki/Beryl_Bainbridge

 

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  • : "Nous serions pires que ce que nous sommes sans les bons livres que nous avons lus ; nous serions plus conformistes, moins inquiets, moins insoumis, et l'esprit critique, moteur du progrès, n'existerait même pas. Tout comme écrire, lire c'est protester contre les insuffisances de la vie." Mario Vargas Llosa. Discours du Prix Nobel" Je pense que nous n'avons pas de meilleure aide que les livres pour comprendre la vie. Les bons livres, en particulier. C'est la raison pour laquelle je lis : pour comprendre de quelle façon je dois vivre, et découvrir qui sont les autres, dans le secret d'eux-mêmes " Benjamin Markovits : extrait d'entretien pour Transfuges n° 31 juin-juillet 2009
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