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22 septembre 2021 3 22 /09 /septembre /2021 14:22

 

 

Un vingt-deux septembre au diable vous partites,

Et, depuis, chaque année, à la date susdite,

Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...

Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,

Plus une seule larme à me mettre aux paupières:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

 

 

Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,

Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle

Et me rompais les os en souvenir de vous...

Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,

L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

 

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,

Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte

Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...

Que le brave Prévert et ses escargots veuillent

Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

 

 

Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,

J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles

Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...

Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,

Les regrets éternels à présent me dépassent:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

 

 

Désormais, le petit bout de cœur qui me reste

Ne traversera plus l'équinoxe funeste

En battant la breloque en souvenir de vous...

Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,

A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:

Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

 

Et c'est triste de ne plus être triste sans vous

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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 11:51

"Je suis cet homme

qu'on ne voit pas

dont le cœur cogne

sans résultat

Je suis cet homme

qu'on n'écoute pas

une cloche qui sonne

qu'on n'entend pas

 

Dieu seul me voit   ? "

 

Bertrand Betsch, extrait de " Dieu seul me voit " de l'album " la nuit nous appartient "

( le point d'interrogation final est de l'auteur de ce blog)

Photo creditmpix46 on VisualHunt.comCC BY-NC-SA

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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 18:08

" Je sais ta bouche sur ma bouche                   

je sais tes yeux, ton rire , ta voix

je sais le feu quand tu me touches

je sais l'empreinte de ton pas

je saurais sur moi dévêtue, 

entre mille, quelle est ta main nue

mais simplement, dire je t'aime

je ne sais pas, je ne sais pas...

 

Rien n'est plus bête qu'une chanson déshabillée de sa musique, et j'ai un peu honte de ces paroles que je trouve simplettes. Pourtant cette chanson là, je l'ai faite pour vous, vraiment. Chaque mot, chaque note vous est destiné.

( La musique est sur le magnéto. Je ne sais pas très bien dire bon anniversaire. Je ne comprend  pas très bien ce que cela veut dire)...

S'il devait se présenter qu'une autre ou qu'un autre veuille cette chanson, je ne la donnerais jamais. "

 

Barbara, en 1963: Lettre d'amour à Luc Simon, qui deviendra une chanson. Quasiment mot pour mot, elle l'enregistrera l'année suivante sur son premier album.

Dossier Télérama du n°3534, du 04/10/2017

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 12:03

D'avoir vécu le cul
Dans l'herbe tendre
Et d'avoir su m'étendre
Quand j'étais amoureux
J'aurais vécu obscur
Et sans esclandre
En gardant le cœur tendre
Le long des jours heureux
Pour faire des vieux os
Faut y aller mollo
Pas abuser de rien pour aller loin
Pas se casser le cul
Savoir se fendre
De quelques baisers tendres
Sous un coin de ciel bleu
Pas se casser le cul
Savoir se fendre
De quelques baisers tendres
Sous un coin de ciel bleu.

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 17:35

Comme la pluie nous manque parfois

Un orage aurait plus d'allure
Pour se crier ces choses-là
Se jeter ces mots à la figure
Comme la pluie nous manque parfois
Comme le soleil nous tue
Comme ses rayons nous semblent froids
Quand on ne s'aime plus

Comme les forces nous manquent parfois
Une bagarre aurait plus de gueule
Passer ton visage à tabac
Qu'enfin plus personne n'en veule
Comme les forces nous manquent parfois
Comme nos bras nous trahissent
Lorsque l'amour entre nos doigts
Comme le sable glisse                                   

Comme les pleurs nous manquent parfois
Un mélo aurait plus de classe
Quelques larmes, nous valons bien ça
Mais c'est trop demander hélas
Comme les pleurs nous manquent parfois
comme nos paupières sont sèches
qnand cupidon dans son carquois
n'a plus la moindre flèche

Comme la nuit nous manque parfois
Le noir serait plus à mon goût
Ces étoiles comme autant de croix
Tout un ciel en deuil de nous
Comme la nuit nous manque parfois
Comme elle tarde à venir
Quand elle tombe, ne trembles-tu de ça
Toutes ces nuits à venir...

 

texte de : alex beaupain : " comme la pluie "

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 16:30

Derrière le parking qu'est désert la nuit,
à côté de la voie ferrée dans une impasse étroite,
il y a un p'tit bar aux papiers peints jaunâtres, papiers peints jaunâtres,
le vin pique la gorge et le pain des sandwiches est plus mou qu'une éponge, bien plus mou qu'une éponge.

C'est pas un bel endroit mais ça suffit pour boire un canon, deux canons avant d'aller se coucher (bis)

Tous les vendredis soirs, à peu près vers sept heures,
on l'entend arriver déjà depuis le parking,
il fait voler la porte puis il entre en hurlant:
"Salut la compagnie, salut la compagnie"
avec les yeux gonflés sur sa gueule de clochard,
cicatrice au menton, mouchoir comme un foulard
il s'appuie au comptoir puis il commence à boire
en racontant une histoire,
celle du loup dans la bergerie, celle du missionnaire dans la blanchisserie.

Il a vu toute la terre, il a fait tous les pays
il dit qu'il a été légionnaire alors on l'appelle comme ça, on dit
"tiens v'la l' légionnaire"
Il dit pas l'Indochine, il dit qu'il a fait l'Indo, puis aussi l'Algérie




 


il raconte que sa vie, et puis toujours la même histoire, son histoire,
celle du loup dans la bergerie
celle du missionnaire accroupi dans son lit.

Quand il est saoul, encore un peu plus saoul,
il se goure, il mélange tout, dans sa voix éraillée, il se met à brailler en faisant le tour des tables
il veut vendre des poèmes, qu'il a écrit lui-même, sur des feuilles de papier, mal ronéo typées
et ça raconte encore toujours la même histoire,
celle du loup de la troisième dynastie qui mange un missionnaire accroupi tout gris dans une blanchisserie,
à côté de la grande bergerie...

On y comprend que dalle,
mais ça fait rigoler tous les buveurs fatigués en sortant du boulot,
et même si on se fout de lui, on lui paie une tournée
pour qu'il raconte encore et encore L'histoire Du Loup Dans La Bergerie
celle du missionnaire ébloui...

 

Paroles de Charlelie Couture

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 17:19

Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigué                    
Et la nuit bleu à bleu
Et l'eau d'une fontaine
Et quelques cris de haine
Versés par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu'eux
Dont le corps s'ensommeille...

Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu'elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-là
Qui est son souverain
On m'attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m'attend point...

                          
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom

 

 


Et vous êtes passée
Demoiselle inconnue
A deux doigts d'être nue
Sous le lin qui dansait

 

Jacques Brel : extrait de  " La ville s'endormait "

 

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 11:12

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 18:54

L'amour c'est pareil qu'un chandail

Qu'on a tout neuf aux fiançailles

Jour après jour maille après maille

Il prend le blues et la grisaille

A trop rêver dans les grandes tailles

On perd parfois le goût du détail

 

Dès qu'elle nous serre dans ses tenailles           

La vie nous prend pour des cobayes... bye

 

Il n'est de poisson sans écaille

Ni de vernis qui ne s'écaille

Plutôt que de livrer bataille

Il faut que l'un des deux s'en aille

Vas pas t'imaginer de taille

A vivre heureuse sans représailles

Les illusions sont des canailles

Qui rêvent de te voir à la baille... bye

 

On a brûlé dans nos chamailles

La coque le mât le gouvernail

Et ces mots d'amour en pagaille

Qu'on se lisait la nuit en braille

L'amour ne dure vaille que vaille

Que ce que durent les feux de paille

T'as beau t'imaginer sans faille

Un jour il tombe en fin de bail... bye

 

On détricote la dernière maille

Et puis... on se dit "Bye... bye..."

 

texte de monsieur Romain Didier

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 19:00

Au fond de mon jardin secret, j'ai mis
Ce qui en moi, comme un regret, gémit
J'y ai rangé tous les râteaux qu'j'ai pris
De ceux qu'on s'ramasse aussitôt épris
Et je nourris dans leur clapier
Tous les lapins qu'on m'a posés

Au fond de mon jardin secret, je cache
Tout de que j'ai pu ramasser comme bâches
Les doigts dans l'œil et les blessures d'orgueil
Et de l'absence, la morsure, le deuil
Tous les trottoirs que j'ai mangés
Tous les murs que j'ai rasés

Je m'en vais léger, la la la la la {x2}

J'ai mis les pelles que j'ai roulées l'été
A côté des bateaux qu'on m'a montés
Toutes les couleuvres que j'ai avalées
Mes plus beaux chefs d'œuvre inachevés
Le temps perdu que j'ai vendu
Les trains ratés, ceux que j'ai eus

Au fond de mon jardin secret, je case
Dans un grand cahier et en quelques phrases
Le journal d'une vie ordinaire qui passe
Les p'tits malheurs d'hier qui laissent des traces
Mes jeux d'échecs, mes tasses bues
Je n'en parlerai plus

Je m'en vais léger, la la la la la {x2}

Au fond de mon jardin secret, j'ai mis
Ce qui en moi, comme un regret, gémit
Le journal d'une vie ordinaire qui passe
Les p'tits malheurs d'hier qui laissent des traces
Mes jeux d'échecs, mes tasses bues
Je n'en parlerai plus


Paroles de Romain Didier

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  • : Le Lecturamak
  • : "Nous serions pires que ce que nous sommes sans les bons livres que nous avons lus ; nous serions plus conformistes, moins inquiets, moins insoumis, et l'esprit critique, moteur du progrès, n'existerait même pas. Tout comme écrire, lire c'est protester contre les insuffisances de la vie." Mario Vargas Llosa. Discours du Prix Nobel" Je pense que nous n'avons pas de meilleure aide que les livres pour comprendre la vie. Les bons livres, en particulier. C'est la raison pour laquelle je lis : pour comprendre de quelle façon je dois vivre, et découvrir qui sont les autres, dans le secret d'eux-mêmes " Benjamin Markovits : extrait d'entretien pour Transfuges n° 31 juin-juillet 2009
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